L'an mil huit cent soixante sept, le quinze mai, à cinq heures du matin, devant nous,
Jean Baptiste Joyau, Chevalier de l'ordre impérial de la légion d'honneur, Maire officier de
l'état civil de la commune de Saint Père en Retz, chef lieu de canton, arrondissement de
Paimboeuf, département de la Loire Inférieure, est comparu François Lelièvre,
âgé de vingt trois ans, cordonnier, demeurant en cette ville, lequel nous a présenté un enfant du sexe
féminin, né le jour d'hier à neuf heures du soir en sa demeure, de lui déclarant, et de Marie
Jeanne Crespin, âgée de vingt un ans, lingère, demeurant avec lui, son épouse, et auquel
enfant il a déclaré vouloir donner les prénoms de Marie Louise Françoise. Les dites déclara-
tion et présentation ont été faites en présence de René Charrier, tisserand, âgé de soixante
trois ans, et Pierre Morice, cordonnier, âgé de soixante quatre ans, tous deux demeurant séparément
en cette ville, amis du déclarant. Lecture faite du présent acte aux comparant et témoins,

nous l'avons signé avec le père de l'enfant sauf les deux témoins nous ayant déclaré ne le savoir
faire de ce enquis.

L'an mil huit cent quatre vingt treize, le sept du mois de février, à dix heures
du matin, heure légale, par devant Nous, Alphonse Viaud, adjoint au Maire,
remplissant, par délégation provisoire, les fonctions d'officier de l'état civil de la commune
de Saint Père en Retz, chef lieu de canton, arrondissement de Paimboeuf, département
de la Loire Inférieure, sont comparus en notre maison commune dont les portes ont été
ouvertes au public : Rochais Henri Francisse, âgé de vingt sept ans, chantre d'église,
né en cette commune le dix huit janvier mil huit cent soixante cinq, et y domicilié
en ville, célibataire, fils majeur de Henri Rochais, décédé en cette commune, le cinq février mil huit
cent soixante seize, ainsi qu'il est constaté par nos registres de l'état
civil, et de Adèle Goureau, ménagère, demeurant en cette ville, ci-présente et consentante,
ainsi qu'il résulte de sa déclaration verbale. Et Lelièvre Marie Louise Françoise,
âgée de vingt cinq ans, sans profession, née en cette commune le quatorze mai mil
huit cent soixante sept, et y domiciliée en ville, célibataire, fille majeure de François
Lelièvre, correspondant du chemin de fer de l'Etat et de Marie Jeanne Crespin,
hôtelière, demeurant ensemble en cette ville. Ci-présents et consentants ainsi qu'il
résulte de leur déclaration verbale. Lequels comparants nous ont requis de procéder
à la célébration du mariage projeté entre eux, et dont les publications ont été faites
devant la principale porte d'entrée de notre maison commune, les dimanches vingt
deux et vingt neuf janvier, de la présente année, à l'heure de midi. Les comparants
interpellés par Nous, nous ont déclaré qu'il n'y a point eu entre eux de contrat de
mariage. Aucune opposition au dit mariage ne nous ayant été signifiée, faisant
droit à leur réquisition, après avoir donné lecture de toutes les pièces ci-dessus

mentionnées et du chapitre VI du titre du code civil intitulé du mariage, nous
avons demandé au futur époux et à la future épouse s'ils veulent se prendre pour
mari et pour femme. Chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement,
Nous déclarons, au nom de la loi, que Rochais Henri Francisse et Lelièvre Marie
Louise Françoise sont unis par le mariage. De quoi, nous avons dressé acte en présence
de 1° Henri Gaboriau, âgé de quarante quatre ans, peintre, demeurant à
Pont Rousseau de Nantes, cousin de l'époux; 2° Joseph Goureau, âgé de
vingt six ans, instituteur primaire, demeurant à Nantes, cousin de l'époux;
3° Francis Lelièvre, âgé de vingt quatre ans, cordonnier; 4° Alfred Lelièvre
âgé de vingt deux ans, voiturier, demeurant l'un et l'autre ensemble en cette
ville, frères de l'épouse. Lecture faite du présent acte aux comparants et
témoins, Nous l'avons signé avec eux, à l'exception de la mère de l'épouse qui
a déclaré ne le savoir faire de ce enquis les dits jour, mois et an.

F. Lelièvre H. Rochais J. Gouraud

L'an mil neuf cent, le six août à dix heures du matin, heure légale, par
devant nous Auguste Moriceau, adjoint au maire, remplissant, par délégation provisoire
les fonctions d'officier de l'état civil de la commune de Saint Père en Retz, chef lieu
de canton, arrondissement de Paimboeuf, département de la Loire Inférieure, sont
comparus en notre maison commune dont les portes ont été ouvertes au public:
Fillaud Louis Constant, agé de trente neuf ans, propriétaire, né à Saint Viaux le
neuf mars mil huit cent soixante un et y domicilié à la Ramie, veuf de Marie Françoise
Lecoq, décédée à Saint Viaux le cinq septembre mil huit cent quatre vingt huit, fils
majeur de Pierre Julien Fillaud, décédé à Saint Viaud le vingt neuf mars mil huit
cent quatre vingt dix huit et de Françoise Boucard décédée également à Saint Viaud
le vingt deux avril mil huit cent quatre vingt treize, le tout ainsi que nous nous en
sommes assuré. Le futur et les quatre témoins certifient, sous la foi du serment,
que, quiqu'ils connaissent le futur époux, ils ignorent le lieu du décès et celui du
dernier domicile de ses aïeuls et aïeules.
Et Lelièvre Marie Louise Françoise, agée de trente trois ans, sans profession, née
en cette commune le quatorze mai mil huit cent soixante sept, et y domiciliée
en ville, veuve de Henri Francisse Rochais, décédé en cette commune le
premier février mil huit cent quatre vingt quinze, le tout ainsi que nous nous en
sommes assuré, fille majeure de François Lelièvre et de Marie Jeanne Crespin,
hôtelière, demeurant en cette ville, ci présents et consentants ainsi qu'il résulte de
leur déclaration verbale.
Lesquels comparants nous ont requis de procéder à la célébration du mariage,
projeté entre eux, et dont les publications ont été faites devant la principale porte
d'entrée de notre maison commune les dimanches vingt deux et vingt neuf juillet
de la présente année, à l'heure de midi. Les mêmes publications ont aussi été faites
en la commune de Saint Viaud, les mêmes jours et à la même heure, ainsi qu'il
est constaté par un certificat qui demeure ci annexé.
Les comparants, interpellés par nous, nous ont déclaré qu'il y a eu entre eux un contrat
de mariage passé devant M(aitr)e Foulard, notaire à la résidence de Saint Père en Retz,
en date du vingt deux juillet dix neuf cent.
Aucune opposition au dit mariage ne nous ayant été signifiée, faisant droit à
leur réquisition après avoir donné lecture de toutes les pièces ci-dessus mentionnées,
et du chapitre VI du titre du code civil intitulé du mariage, nous avons demandé
au futur époux et à la future épouse s'ils veulent se prendre pour mari et pour
femme. Chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement, nous
déclarons, au nom de la loi que Fillaud Louis Constant et Lelièvre
Marie Louise Françoise sont uni par le mariage.
De quoi nous avons dressé acte en présence de 1° Toussaint Fillaud, âgé de cinquante deux ans
demeurant à la Noë du Bois, en cette commune, 2° Jean Fillaud, âgé de cinquante ans, demeurant au
Petit Raimbaut, cultivateur, et frères de l'époux, 3° Francis Lelièvre, âgé de trente un ans, cordonnier
demeurant en cette ville, 4° Alfred Lelièvre, âgé de vingt neuf ans, roulier, demeurant à Saint Brévin
les Pins, les deux derniers frères de l'épouse.
Lecture faite du présent acte aux comparants et témoins, nous l'avons signé avec eux, à l'exception
de la mère de l'épouse qui a déclaré ne le savoir faire de ce enquis, les dits jour, mois et an.

Le dix février mil neuf cent cinquante-deux à seize heures
est décédée en son domicile lieu dit: route de Paimboeuf Marie Louise
Françoise Lelièvre, sans profession, veuve de Louis Constant Fillaud
née à Saint Père en Retz, le quatorze mai mil huit cent soixante sept
âgée de quatre vingt quatre ans,
fille de François Lelièvre
et de Marie Jeanne Crespin, époux décédés.

Dressé le onze février mil neuf cent cinquante-deux à onze heures, sur la déclaration
de Joseph Loirat, quarante quatre ans, chauffeur livreur, domi-
cilié rue de Pornic en cette commune,
qui, lecture faite, a signé avec Nous Joseph Rouxel Maire de Saint Père en Retz.